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Cadran en émail blanc, chiffres romains pour les heures, arabes pour les minutes, secondes à 6 heures, aiguilles en acier bleui ; mouvement doré à demi-platine avec vingt-et-une rubis, échappement à ancre ligne droite, les bras d'équilibre formés de tiges d'or descendant jusque à la fourchette, b balancier compensé, spiral 'Breguet' en acier bleui, régulateur ; boîtier de forme 'bassine et filet' en or guilloché le couvercle avant gravé d'un c'est, carrure cannelée, cuvette en or signée. D. 48.2mm.
Intéressant exemple d'un 'demi chronomètre'. Le terme apparaît en France au début du XIXe siècle et désigne une montre de précision, d’une grande qualité d’exécution, dont le mouvement est doté non pas d’un échappement à détente mais d’un échappement à ancre. Cette dénomination n’a alors rien de péjoratif. Dans les années 1850-1870, plusieurs fabricants genevois l’emploient pour désigner leurs meilleures montres, entre autres Louis Bachelard, Henry Capt, Ekegren, Vacheron Constantin. A cette époque, une polémique se crée entre chronométriers français (plutôt adeptes de l’échappement à détente) et fabricants suisses (plutôt partisans de l’échappement à ancre) sur l’abus d’utilisation des termes chronomètres et demi chronomètres, dont l’emploi à des fins commerciales est souvent trompeuses quant à la qualité intrinsèque du garde-temps.
L'échappement à ancre à libre échange par lames d'or, inventé par Fritz Piguet, offre une butée à ressort pour le rouleau sans qu'elle limite limite l'arc naturel du balancier.
Fritz Piguet (fin XIXe-début Xxe siècle fut a associé avec Louis Bachmann. Fabricants-régleurs très renommés ils construisaient des montres de grande précision et à grandes complications. Ils obtient plusieurs prix aux concours de Genève et ailleurs.