horlogerie, sciences

Cette vente prend le relais d'une vacation de tableaux, bibelots et meubles organisée le matin. Pour être sûr de garder le cap, c'est à hauteur de 30 000/40 000 € qu'il faut prévoir de s'engager si l'on se déplace pour un astrolabe marocain, fabriqué en 1845 (de l'ère chrétienne). L'instrument en laiton est composé d'une araignée marquant la position de dix-neuf étoiles avec leurs noms, de quatre mudir (petites caboches pour tourner l'araignée) et d'un limbe (fondu en une seule pièce avec le kursi), gravé d'une échelle de 360°. L'instrument est gravé en coufique maghrébin et ses trois tympans sont établis pour Marrakech, Fez et Meknes. Cet astrolabe est intéressant pour son mélange d'écritures, témoin de l'attention européenne apportée aux objets traditionnels de l'astronomie arabo-islamique. On surveillera également une horloge de table XVIIIe à sonnerie au passage des heures et des quarts et à tantième de l'horloger hongrois Joseph Tlustos (8 000/10 000 €), une pendule à carillon et à sonnerie des quarts au passage et à la demande, avec cabinet à décor de chinoiserie, travail du Londonien Robert Ward vers 1785 (même estimation), un modèle squelette à sonnerie au passage des heures et des quarts, travail anonyme français vers 1810 (9 000/10 000 €). Seule de sa catégorie, une maquette à l'échelle 1/10 d'une locomotive et tender Crampton est attendue à 12 000/15 000 €. Elle a été réalisée par Maurice Geneau d'après l'originale conservée au musée des Chemins de fer de Mulhouse vers 1985 et a nécessité 2 900 heures de travail…