Cadran en émail blanc (accident au-dessus du chiffre 60) incrusté dans une plaque de laiton doré, divisé en cinquièmes de secondes et numéroté par groupes de cinq de 0 à 55, poussoirs pour marche/arrêt (à gauche) et pointage (à droite), totaliseur manuel par guichet, réservoir d’encre en bas à gauche, aiguille en acier (rouillée) ; mouvement à double platine, en laiton et acier, grand barillet, échappement à cylindre, balancier simple en laiton, remontage par grand bouton derrière ; boîtier en palissandre à filets clair (fissure sur le fond) avec panel à glissière pour accéder au réglage pour le balancier. A restaurer. 79mm x 103mm. Avec son étui de protection. Exemplaire primitif du chronographe – encreur inventé et breveté par Nicolas Mattieu Rieussec (1781-1852) en 1822. Cet exemplaire est témoin des quelques petits changement et améliorations apportés par Rieussec à son appareil. Le cadran, un anneau mobile sur le modèle original, n’est plus mobile ni en anneau ; le mot ‘par’ a disparu avant ‘Brevet d’invention’ ; le boîtier est maintenant muni d’un couvercle à deux charnières pour protéger les boutons de contrôle. Ainsi, la machine semble se situer toute de suite après la fin de la période de protection (1822-25) offert par le premier brevet, mais avant son deuxième de 1838.