ADJUGE 2 600 €

Focus lot 302 de la vente du 26/06 à 14h

Pendule murale à sonnerie au passage des heures et demie signé (mouvement) "Gaudron à Paris", vers 1690.
Cadran à cartouches émaillées avec chiffres romains pour les heures en bleu, pourtour en bronze doré gravé des chiffres arabes pour les minutes, le centre ciselé en relief d’un dessin symétrique de feuillages, fleurs et animaux à la grotesca autour d’une tête de philosophe, l’ensemble appliqué sur un platine de laiton pointillé (postérieure), aiguilles découpées en fer ; mouvement rectangulaire en laiton poli, piliers coniques tournés, deux barillets, échappement à verge horizontal, roue de compte numérotée à l’extérieur, balancier simple avec lentille en forme d’un ovale allongé, suspension à fil de soie, sonnerie sur timbre ; caisse en bois noirci plaqué de laiton, lunette ciselée, côtes vitrées, chapeau en bronze doré (terne, associé) à deux retours ciselés surmonté d’un enfant jouant d’un instrument ( ? manque un attribut).
H. 54cm.
Cul-de-lampe associé en bois plaqué de laiton avec appliques en bronze doré de feuillages et de têtes exotiques.
24.5cm x 18cm x 22.5cm.
A nettoyer.

Travail probablement d’Antoine I Gaudron (vers 1640-1714). Pour une horloge presque identique voir Tardy, La pendule française , 4e édition 1981, tome i, planche en couleurs N° xi, p. 171. Pour une horloge de Jérôme Martinot dans le même style mais avec sa caisse en placage d’écaille, voir Peter Heuer Klaus Maurice, European pendulum clocks, 1988, p. 20.

Antoine I Gaudron commence sa carrière dans la corporation du Faubourg St. Germain, unifiée avec la corporation de la ville de Paris en 1675. Il est juré de cette corporation de juin 1690 à juin 1692. En 1698 il s’installe Place Dauphine, Île de la Cité. Il prospère, introduise ses fils dans son affaire en 1698, achète les locaux d’Isaac Thuret en 1708, et retire des affaires en 1710. Avec Nicolas Hanet et Thuret, Gaudron peut être classé parmi les horlogers les plus en vu et les plus réussit de son époque.