Un nécessaire du XVIIIème siècle de très petites dimensions dans notre Vente Thématique du 28 juin
Coffret-nécessaire miniature portant le poinçon ‘E T’ sur le porte-accessoires, peut-être pour Elizabeth Taylor (Grimwade N° 645) ; double poinçon français (non identifé) sur le coffret, peut-être la marque et contremarque appliquées aux importations, vers 1770.
Coffret rectangulaire en laiton plaqué d’agate avec appliques assymétriques en or ciselé de feuillages, fruits et oiseaux ; couvercle à charnière avec un miroir au revers, les côtés doublés de velours rouge ; sur la ceinture une bande d’émail blanc porte l’inscription ‘L’espoir de ta fidélité fait ma seule félicité’ ; le porte-accessoires en bois, le haut plaqué d’or, contient deux flacons en verre avec couvercles à vis en or à décor de rosettes (infime accident à un flacon), un carnet de notes, une pince, deux petites cuillères, un manche pour deux grattoirs, un porte-crayon, une "pique" (?), et un canif. H. 56mm ; L.47mm ; P. 38mm.
Probablement la veuve de William Taylor, Elizabeth Taylor enregistre sa marque à Londres comme fabricant de menues pièces (‘smallworker’) en orfèvrerie le 26 février 1767, et une deuxième le 26 février 1771 (Grimwade p. 678).
Bibliographie:
-Un coffret-nécessaire, mais plus grand et muni d’une montre, très semblable au nôtre, se trouve dans les collections du Musée Cognac-Jay à Paris où il est attribué à James Cox. Voir Llanos Grégoire, 394 N° 196.
-Arthur G. Grimwade, London Goldsmiths 1697-1837, their marks Lives, 1976. José de Los Llanos Christiane Grégoire, "Boîtes en or et objets de vertu" : Musée Cognac-Jay, 2011.