Cartel à sonnerie au passage des heures et... - Lot 226 - Chayette & Cheval

Lot 226
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Estimation :
5000 - 6000 EUR
Cartel à sonnerie au passage des heures et... - Lot 226 - Chayette & Cheval
Cartel à sonnerie au passage des heures et demi, signé ‘Pierre Le Roy à Paris’ (cadran et mouvement), milieu du XVIIIe siècle. Cadran en laiton doré moulé en relief de coquillages et guirlandes, chiffres romains bleus sur plaques d’émail blanc pour les heures, arabes pour les minutes, plaque centrale en émail blanc portant la signature, aiguilles en fer découpé ; mouvement rectangulaire à platines en laiton signé, deux barillets, échappement à verge horizontal, roue de compte numérotée à l’extérieur, balancier simple avec suspension à fil de soie ; caisse en placage d’écaille rouge (quelques accidents restaurés), marquetée de filets de laiton avec appliques en laiton doré et ciselé, celle de la porte représentant Diane chasseresse avec son chien, les quatre pieds en forme de figures féminines en partie dissimulées par des feuillages, d’autres appliques en forme de coquillages, mascarons et feuillages, le chapeau surmonté d’une figure de jeune Bacchus, la porte arrière marquetée de filets de laiton disposés géométriquement ; console assortie à décor de feuillages et filets de laiton. H total, 135 cm. Horloge en excellent état, restaurée, dont toutes les appliques portent un poinçon dit au ‘C Couronné’, qui permet de la situer précisément entre 1745 et 1749 . Travail probablement de Pierre II Le Roy (Pierre-François, 1687-1762), frère cadet de Julien le Roy qui, ayant travaillé à Tours jusqu’en 1719 au moins, est reçu Maître à Paris en 1721. Horloger innovateur, comme son frère, il présente quelques inventions à l’Académie des Sciences (en 1728, une pendule sonnant le temps vrai ; en 1742 : de nouveaux échappements de montre ; en 1751 : une nouvelle forme de montre à verge…). Pour ses cabinets de pendules, il travaillait avec les Caffieri, Cressent, et J. de St Germain. Parmi ses clients, il pouvait compter plusieurs membres de la haute société aristocratique . L’association inattendue de Bacchus et Diane dans le décor de cette pendule suppose un rapprochement symbolique, par opposition, entre les égarements de Bacchus et la chasteté de Diane. Cette pendule, achetée chez A. J. Delvaille, rue de Beaune, Paris pour 58,000 francs en décembre 1979, est accompagnée d’un certificat d’authenticité de Jacques Lacoste, expert près la Cour d’Appel de Paris, 26 septembre 1979.
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